Les bienfaits de la course à pied
Pourquoi la course à pied est bon pour la santé ?
Impact du sommeil sur la performance : un sujet intéressant que l’on a voulu aborder dans notre article
Nous le savons tous, les principaux facteurs de performance pour un sportif sont : l’entraînement, la nutrition, la préparation physique et mentale et… Le sommeil. Ce dernier, est le sujet central de notre article. Il s’agit d’un élément que l’on oublie souvent. Pourtant, de nombreuses études l’ont prouvé, le sommeil est un facteur essentiel pour notre santé et notre bien-être. En effet, il y a des répercussions sur l’aspect physique, les émotions, les performances cognitives et la qualité de vie. Jusqu’ici, on ne t’apprend rien. Si tu n’as pas beaucoup dormi, tu le ressens le lendemain parce que tu n’es pas de bonne humeur, tu es moins efficace ou encore ta concentration a diminué.
Chez les sportifs, le fait de mal ou peu dormir peut être un facteur contraignant. De nombreuses recherches ont prouvé que l’augmentation de la durée et de la qualité du sommeil serait associée à l’amélioration de la performance et de la réussite sportive. Bien dormir peut donc réduire le risque de blessure et de maladie chez le sportif.
Dans cet article, les notions telles que bénéfices, performances, récupération et conseils, vont être abordés. De même, nous allons répondre à la question suivant : quel est l’impact du sommeil sur la performance ?
S’il y a bien une chose qui passe au travers de nos préoccupations, c’est le sommeil. On se dit souvent « oh tant pis, je me rattraperai ce week-end ». Mais parfois, on préfère cumuler la fatigue plutôt que de se raisonner et écouter notre corps.
Pourtant, outre l’aspect sportif, il y a d’autres facteurs qui entrent en compte lorsque l’on ne respecte pas notre quota d’heure. En effet, les effets sont visibles sur :
L’humeur et le bien-être
Les maladies et les infections
La motivation
La concentration
La récupération
La performance
Le métabolisme et le poids
Les blessures
Et finalement en y réfléchissant, c’est cohérent. Il y a un réel impact du sommeil sur la performance. Par exemple, le manque de sommeil joue sur notre perception de l’effort. On a l’impression que chaque mouvement que l’on fait est trop dur.
Le sommeil est la clé d’une meilleure performance. Selon l’American Academy of Sleep Medicine (source 2), une fois arrivé à l’âge adulte, on a besoin de dormir au moins entre 7 et 9h par période de 24h, pour une santé optimale. Si l’on descend en dessous du seuil de 4-5h, on tombe significativement dans la zone rouge. Arrivés à ce stade, moins de 5% des athlètes peuvent maintenir leur forme en ayant dormi aussi peu. À savoir que cette norme n’est pas applicable à tous. Elle peut dépendre et différer d’un individu à autre, à un jour à l’autre, en fonction de certains facteurs : maladie, fatigue accumulée, stress physiologique ou psychologique.
Mais la quantité ne remplace pas la qualité. Bien que ce ne soit pas explicitement affirmé, ce sont des éléments complémentaires. Cette combinaison des deux facteurs a été abordée par la National Sleep Foundation (source 3). Cette dernière suggère que la qualité du sommeil serait améliorée par la continuité (diminution du temps d’endormissement, des réveils nocturnes) et l’efficacité du sommeil. Dans la même lignée, aucune recherche ne le prouve, mais il a été évoqué, qu’un athlète pourrait avoir besoin de dormir plus qu’une personne non active. En moyenne la durée idéale serait de 9 à 10h de sommeil. L’objectif est d’avoir un temps de récupération idéal.
Des recherches ont été réalisé pour comprendre l’impact du sommeil sur la performance sportive. En effet, afin d’étudier les conséquences négatives sur l’endurance, des chercheurs ont réalisé une étude (source 4) auprès de 11 athlètes masculins. Ils leur ont demandé d’effectuer un test de 30 minutes sur un tapis de course. Les résultats ont été probants. Pour les hommes qui ont été privés de 30h de sommeil, on a pu constater que la distance parcourue était réduite. En effet, un manque de sommeil inhibe les performances d’endurance, par le biais d’une augmentation de l’effort perçu.
Étonnamment et contrairement à l’endurance, lorsque des sprinteurs sont privés de dormir pendant 30h, leur performance ne change pas. Les chercheurs ont donc suggéré que la perte de sommeil pouvait avoir un impact moindre lors de très courtes distances. Ainsi, les efforts perçus ou les déficits en glycogène musculaire (molécule qui stocke de l’énergie en réserve) sont moins importants, quand il s’agit d’un sprint. Néanmoins, on suppose qu’à long terme, la performance soit tout de même moins bonne. Étant une course intensive, le sprint demande une bonne récupération. Cette dernière passe notamment par le sommeil.
Maintenant que l’on a abordé l’aspect performance, qu’en est-il de la récupération ?
Comme on l’a dit précédemment, la récupération d’une séance passe majoritairement par le sommeil. Mais quelle est la durée optimale ? Aujourd’hui, aucune étude ne le prouve mais il est suggéré de dormir pendant 9 ou 10h. Néanmoins, nous savons que pour bien récupérer, il est important d’arriver au 3ème cycle de notre sommeil (cf. à notre précédent article sur les bienfaits de la course à pied). En effet, le « sommeil lent profond » est la phase la plus réparatrice. Pour l’atteindre, il est conseillé de faire une activité intensive.
Quand on parle de sommeil, on pense directement au soir et on en oublie la sieste qui peut elle aussi être bénéfique. Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les sportifs de haut niveau.
Eliud Kipchoge, le célèbre marathonien kényan et double champion olympique du marathon, a affirmé que pour être l’un des plus grands marathoniens du monde, il dort 10h par jour. 8h la nuit, puis une sieste de 2h dans la journée.
“Le sommeil est extrêmement important pour moi – j’ai besoin de me reposer et de récupérer pour que l’entraînement que je fais soit absorbé par mon corps.” Usain Bolt, grand athlète Jamaïcain
Alors même si aucune étude le prouve aujourd’hui, la sieste peut être un bon moyen de récupérer. Pour cela, il faut l’adapter selon l’état de fatigue, le planning et le besoin. De plus, la durée de la sieste peut avoir différents effets.
Alors si les professionnels du milieu le disent et le font c’est qu’il faut le prendre en compte.
On est tenté de dire, ça dépend. Nous sommes tous différents, avec des préférences et des rythmes de vie différents. Le conseil proposé par Maxime Lopes dans sa présentation sur « le sommeil », est d’adapter les entraînements selon ton chronotype.
Un chronotype c’est quoi ? Le chronotype « décrit chez chaque individu sa tendance à être plus efficace le matin ou le soir : certains sont en effet plutôt des lève-tôt, plus efficaces le matin, d’autres des couche-tard, plus actifs le soir et enfin d’autres ont un chronotype intermédiaire. Le chronotype est lié à l’horloge interne de l’individu, à des gênes ».
Tu l’auras bien compris, si tu es plutôt du matin, l’idéal est d’aller courir au moment où tu es le plus en forme. Inversement, si tu es plutôt du soir, tu peux faire ta séance en fin de journée. Tout dépend de tes sensations et de tes préférences. Aucune science exacte n’existe sur ce sujet. Si tu souhaites, un test simple et rapide est disponible en ligne.
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