Comment lire un plan d’entraînement Flit Run ?
Et si on expliquait comment lire son plan d’entraînement Flit Run ? Après cet article, l’app n’aura plus de secret pour toi.
Influenceur sur TikTok et Instagram, JB_Tri c’est avant tout un passionné de triathlon avec l’envie de partager
JB, jeune triathlète plus connu sous le pseudonyme JB_Tri sur TikTok et Instagram, a accepté de nous raconter son parcours ! On plonge en détails sa vision très personnelle du Triathlon, ses ambitions pour le futur et son envie de partage. 👇
Je suis JB, triathlète amateur avec plein d’ambition, créateur de contenu. Né à Périgueux, originaire de Bordeaux, j’ai grandi en faisant du rugby jusqu’à mes 20 ans. Après des années de festivités pendant mes études et ma vie parisienne, à 28 ans, j’ai replongé dans le sport via la découverte du triathlon qui a changé ma vie. Aujourd’hui je suis à la poursuite de mes rêves.
À la base le triathlon c’était un peu un hasard. Je terminais une alternance dans une grosse agence de pub parisienne, je m’ennuyais terriblement, je ne me sentais pas à ma place. Je me posais des questions dans une période où je réalisais que ce pour quoi j’avais étudié depuis des années (intégrer une boite prestigieuse) ne me plaisait finalement pas. Et un jour très monotone, alors que je travaillais sur les réseaux sociaux de mon boulot, sur mon ordinateur face à un mur, seul, je me rappelle être tombé sur l’aftermovie Ironman 70.3 de Marbella. En voyant ces zinzins faire 1900m de natation, 90 km de vélo et 21km de course à pied, dans des décors magnifiques, je me disais que c’était sur-humain, que c’était des héros. C’était épique ! C’était tellement loin de ce que je vivais dans ma routine parisienne pleine de désillusion et d’aigreur. Le jour même je me suis inscrit pour ce défi.
Je n’y connaissais rien, je ne me pensais pas vraiment capable de le faire, mais je me suis inscrit. Je voulais accomplir quelque chose dont je serai fier. Quelque chose qui me fasse me sentir vivant. Je n’ai pas réfléchi longtemps. J’étais très loin de me rendre compte de tout ce que ce petit clic sur ma souris impliquait et comment ça allait changer ma vie, mais comme souvent, j’étais convaincu de ne pas le regretter.
Après ça, pour la faire courte, il y a eu le COVID. Ça a repoussé la course de 2 années. J’ai fini par me mettre au triathlon sérieusement en Janvier 2022, 4 mois avant ce premier half Ironman. Je l’ai fait, je l’ai terminé, et ça m’a plu sur une multitude de plans. Je suis tombé dedans.
Ma distance de prédilection c’est le Longue Distance, 70.3, 1900m de natation, 90km de vélo et 21km de course à pied. Sur ce format long je trouve que la maitrise de la performance est accrue par rapport à des sprints. On peut facilement mesurer son niveau et savoir ce dont on est capable le jour de la course, lorsqu’il faudra pousser le moteur à son maximum.
L’approche scientifique de ce sport et de l’entrainement me passionne. Je fonctionne
beaucoup avec les datas et j’adore constater les évolutions ou maitriser mes
performances grâce aux chiffres.
De plus je vise d’atteindre le plus haut niveau possible en triathlon et c’est une distance qui permet de s’exprimer au maximum de ses capacités même passé la trentaine. Certains champions nous ont montré qu’à 40 ans ils pouvaient encore rivaliser avec des triathlètes de 25 ans. À 29 ans je suis un peu dans une course contre la montre pour explorer mon potentiel. Je fais également des triathlon M de temps en temps, pour le plaisir. Ce sont des courses qui marquent moins le corps et où les caractéristiques physiques ne sont pas trop éloignés du L. Pour l’instant les formats XL / Full Ironman ne m’intéressent pas car les volumes horaires d’entrainement pour être performant sont trop importants à mon goût. Je ne vais pas prendre de plaisir à multiplier les sorties vélo de 6 ou 7h. Et terminer une course pour être seulement finisher, c’est super, mais ce n’est plus ce qui me motive à me dépasser tous les jours. Je préfère consacrer le temps dont je dispose pour chercher la performance sur 70.3.
Je pense que c’était ma course sur l’Ironman 70.3 des Sables d’Olonne en 2023. Un parcours superbe, mais pas que. Je me suis déplacé seul, en début de saison, en mission pour décrocher un slot aux championnats du monde d’Ironman 70.3 Groupe d’âge. C’était mon rêve.
Après une période hivernale à m’entrainer beaucoup seul et à développer mes réseaux sociaux, c’était la première fois que je constatais IRL le soutien des gens qui regardaient mes vidéos. Avant la course j’ai rencontré des gens qui me reconnaissaient, pendant la course on m’a beaucoup encouragé tout le long du parcours et même après on venait me voir à l’arrivée. C’était vraiment surréaliste pour moi de recevoir de l’amour comme ça venant de visages inconnus. J’ai un tempérament assez introverti je n’ai jamais été spécialement populaire ou cherché à l’être, et ce soutien m’a vraiment fait chaud au coeur dans un moment où j’étais seul à affronter la souffrance d’une course longue. Ce sont des efforts qui touchent toujours un petit peu le moral et ça fait du bien d’être entouré. J’ai fait la meilleure course de la saison ce jour là en 4h23, j’ai décroché ma place pour les championnats du monde. La mission était remplie
Un mois avant mon premier half Ironman, alors que je commençais à peine à m’entrainer en triathlon j’ai décidé de faire un triathlon S, vers Valence (France). Je me disais que je préparais un L et que donc, par définition, un S était beaucoup plus court, donc beaucoup plus facile. C’est faux. Le départ de la natation était en mass start, je me suis retrouvé au milieu de la mêlée à me prendre des coups, à me faire couler, à essayer de survivre au milieu des corps en action, j’étais vraiment en panique. J’ai terminé la natation en souffrance avec le cardio explosé et je n’ai pas récupéré mes esprits avant de passer la ligne d’arrivée en course à pied. Ça ne m’a pas du tout mis en confiance pour la suite. À ne pas reproduire. Heureusement un S et un L ça n’a rien à voir et quelques semaines plus tard ma course sur le Half de Marbella c’est très bien passé.
Mon prochain objectif et d’atteindre un niveau qui me permette de boucler un triathlon L en moins de 4h, d’ici la saison prochaine. Courir à ce niveau implique la possibilité de faire des jolis résultats. Aujourd’hui ça me semble impossible, mais j’essaye de me rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, ne serait-ce que terminer un Ironman 70.3 me paraissait être un rêve inaccessible. En me mettant au triathlon j’ai réalisé à quel point nous pouvions progresser et la marge qu’on avait en mettant en place un bon entrainement et une discipline dans sa vie. C’est hallucinant. C’est aussi le message que j’essaye de faire passer sur les réseaux. On est capable
d’accomplir des choses bien plus grandes que ce que l’on s’imagine chacun à son
échelle, peu importe le domaine.
Alors on va se mettre au boulot et on verra bien.
De manière générale je ne fais pas vraiment de plans à long terme. Je suis très ambitieux mais j’essaye de créer une vie qui me passionne chaque jour qui passe. Comme je te disais juste avant, mon prochain gros objectif je le visualise dans 9 mois. C’est très court. C’est aussi ce qui me motive. J’ai envie d’exploiter mon potentiel jusqu’au bout, ne pas avoir de regret et voir jusqu’où je peux aller dans le triathlon sur le plan sportif. Je veux continuer à développer la
création de contenus pour propager des informations, de la passion et un bon état esprit en tentant de faire un peu de bien dans ce monde, m’investir dans des projets de coaching c’est également une continuité par rapport à ce qui me passionne dans le triathlon. Il y a une multitude de possibilités.
Ça a été plein d’éléments qui se sont rejoint. Pour faire simple je vais répondre avec des points :
Faire des choses plus belles, plus régulières, plus intéressantes. Réaliser des vidéos Youtube également. Développer cette activité comme une petite entreprise, car en faisant tout tout seul je suis assez limité. En équipe on va pouvoir faire de belle choses. Et c’est déjà en train de se construire. Dans mon projet, le plus important c’est d’élever mon niveau sportif, d’atteindre un haut niveau. À mes yeux lorsqu’on fait la course en tête, qu’on joue au football ou tout autre sport dans un club professionnel, qu’on est suivi par des gens, on se doit d’être plus qu’une
personne performante sur le plan sportif. Qu’on le veuille ou non, notre discours et nos actes affectent les personnes qui s’intéressent à notre pratique, c’est pour quoi on doit être exemplaire et porter de belles valeurs. Je suis encore très loin de gagner des courses mais tout ceci représente l’objectif que je ne dissocie pas des réseaux.
Et si on expliquait comment lire son plan d’entraînement Flit Run ? Après cet article, l’app n’aura plus de secret pour toi.
Découvre en 6 étapes : comment créer ton compte Flit Run.
Tu as pu découvrir le parcours de Marion dans une précédente interview, aujourd’hui, elle nous raconte les coulisses de sa 1ère course de 5km.